Alice et versa

« "Oh, quel rêve bizarre je viens de faire!" s’exclama Alice. » Alice au pays des merveilles, Lewis Carroll

Jeune trentenaire, Alice est plongée dans la violence de l’ordinaire, celle de la société, de son absurde rythme métro, boulot, dodo. Prisonnière d’une mère possessive, elle ne rêve que de s’enfuir. Un désir fou qu’elle accomplira en poursuivant un lapin aux allures de clown blanc à la liberté versatile. Tombée à l’intérieur d’elle-même, Alice hésite, grandit, rapetisse, mélange ses mots, quitte son carcan vestimentaire et social… Qu'il s'agisse de créatures parlant à l’envers, d'un ballet de thé aux ustensiles suspendus ou d'une chenille exhalant une rose bouffée psychédélique de son narguilé, « l’univers de Lewis Carroll est ici réinventé tout en finesse et en poésie, dans une parfaite symbiose entre la musique, bondissante et piquante, et les images, léchées. » (La Voix du Nord) Porté par trois comédiens, le spectacle Alice et versa invite le public à un voyage initiatique fondé sur un théâtre physique et visuel, un théâtre qui cherche les mots dans le rythme, qui tente de saisir le mouvement juste pour créer un poème d’images.

Conception et mise en scène Marie Liagre
Interprétation Rodrigue Bauchet, Nicolas Cornille, Gaëlle Fraysse
Musique Maxence Vandevelde 
Régie lumières et son Sylvain Liagre
Régie plateau Amaury Roussel
Production Atmosphère Théâtre
Coproduction Ville de Bondues


Photos Sylvain Liagre

« En entrant, on s’attend certes à une reprise en main du roman de Lewis Carroll, mais je ne m’attendais pas à ce que la main soit si légère, ni à ce qu’elle aille si loin; avec cette idée géniale de consacrer comme nouvelle Alice une jeune femme moderne, qui doute et qui, à l’occasion d’une errance monstrueuse et créatrice, va se reconstruire. »
                                                                                                                                 Les Trois coups

« Le public sort sous le charme de cet univers onirique, d’un moment suspendu dans le temps pendant lequel on se laisse mener par le lapin, Alice ou la chenille, à la recherche de bribes de notre enfance, ou d’une signification plus profonde sur notre monde intérieur. »
                                                                                                                                          Nord Eclair

« Levée d’astres au son du violon, créatures parlant à l’envers, ballet aérien du thé aux ustensiles suspendus, chenille dans son alcôve, exhalant une rose bouffée psychédélique de son narguilé, l’univers d’Alice au pays des merveilles est réinventé tout en finesse et en poésie, dans une parfaite symbiose entre la musique, bondissante et piquante, et les images, léchées. D’ingénieux dispositifs lèvent la tempête dans les voiles, font battre portes et parois d’avant en arrière, étirent les personnages, impriment un rythme sautillant à l’absurde, grave dans le réel, facétieux dans l’imaginaire. »
                                                                                                                                 La Voix du Nord

« Alice et versa invite le public à un voyage initiatique fondé sur un « théâtre physique et visuel », un théâtre qui cherche le rythme dans les mots, qui tente de saisir le mouvement juste pour créer un poème d’images. »
                                                                                                                         Avignon en scène(s)