Le Jour du grand jour

Impromptu nuptial et turlututu funèbre

Théâtre Dromesko

Durée 1h30
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.- | Pass Famille 10.-

Spectacle dans le campement Dromesko, derrière le TFM

Au campement du Théâtre Dromesko se bousculent cérémonies et autres rites qui ponctuent la vie humaine : épousailles, enterrements, fêtes et cortèges mortuaires. Toutes ces célébrations endimanchées entre débordements d’ivresse et sourires convenus, catastrophes et grandeurs. Une fantasmagorie douce-amère. Oui, la vie est un théâtre.

Lorsqu’ils ont marié leur fille Zina, donnant pour l’occasion un banquet de quarante personnes, Igor et Lily ont fabriqué une sorte de maison en bois avec des portes, des fenêtres et des photos accrochées ici et là. Une de ces maisons-chapiteaux dont ils ont l’habitude pour abriter leurs spectacles. Peu après, ils ont dû faire face au décès du père d’Igor... Et c’est parti comme ça. Du mariage à l’enterrement, en traitant des cérémonies, ils se sont dit qu’il y avait matière à faire un spectacle. Avec un discours de maire, des invités qui parlent la bouche pleine, un baptême canin ou un défilé de mariées à la dérive.

Le Jour du grand jour voit donc défiler une suite de cérémonies à la vie à la mort, où les interprètes jouent les scènes qui émaillent toute existence. C’est le théâtre de la vie. La mort et l’amour y sont logés à la même enseigne, et toujours avec une pointe d’ironie, comme le laisse entendre le sous-titre du spectacle. Le texte semble tout de vrac et de broc, mais est à hurler de rire, surtout quand les tableaux visuels, modèles imaginaires d’un monde bien en chair, se carapatent dans tous les sens. Et puis, au royaume de la poésie et de l’absurde, on festoie en famille, car il n’y pas de spectacle d’Igor et Lily sans rien à boire ou manger. Car, par les temps qui courent, il faut célébrer la vie par tous les bouts de chandelles possibles.

Conception, mise en scène et scénographie Igor et Lily
Textes Guillaume Durieux
Avec Lily, Igor, Guillaume Durieux, Violeta TodÓ-González ou Jeanne Vallauri, Florent Hamon ou Tom Neal, Zina Gonin-Lavina ou Anouk Viale, Revaz Matchabeli, Manuel Perraudin, Valérie Perraudin
Chant Lily
Accordéon Igor Violoncelle Revaz Matchabeli
Construction décor Philippe Cottais
Costumes Cissou Winling
Assistante costumes Catherine Sardi
Lumières Fanny Gonin
Son Philippe Tivillier ou Morgan Romagny
Accessoires Anne Leray
Régie plateau Manuel Perraudin
Banquet Valérie Perraudin
Conception graphique Lily
Administration Anne-Lise Kieffer

Production et diffusion Florence Bourgeon
Production Théâtre Dromesko
Coproduction Bonlieu Scène nationale Annecy, Théâtre National de Bretagne – Rennes, Théâtre Garonne – Toulouse
Avec le soutien de DRAC Bretagne – Ministère de la Culture et de la Communication, Rennes Métropole, Conseil régional de Bretagne, Conseil général d’Ille-et-Vilaine

« A Saint-Jacques-de-la-Lande (près de Rennes) et partout où elle se pose, quand on s’approche de la baraque qui abrite le spectacle, on ne se sent pas devant un théâtre ou un chapiteau, mais à l’entrée d’une maison en bois, d’une isba de fortune. (…) C’est un spectacle de famille au sens strict avec Lily et Igor donc, leurs deux filles Zina et Fanny (l’une en scène, l’autre à la technique), Carla (la truie) et Charles (le fameux marabout). Mais aussi une famille d’amis avec la présence de vieux (le violoncelliste géorgien Revaz Matchabeli) ou jeunes (la danseuse Violeta Todo-Gonzalez) complices. « L’amitié entre les êtres sur le plateau, tu peux pas la faire fausse », dit Igor. Une phase à écrire sur tous les frontons des théâtres.»
Jean-Pierre Thibaudat, rue 89

« La volière est devenue baraque, mais la maison ne s’est pas embourgeoisée. L’inconfort des bancs est inversement proportionnel à la chaleur de l’accueil et à la fin du spectacle, il y a à boire et à manger pour tout le monde, artistes et spectateurs mêlés. Sans renier ses origines circassiennes (Igor a cofondé le cirque Aligre avec Bartabas) Dromesko a toujours cultivé le refus de la surenchère, et privilégié la poésie des images sur l’exploit physique. »
René Solis, Libération

« Cette fois nous sommes invités au mariage de Pascaline et Benoît. Leur mariage, vous êtes sûrs ? Ce ne serait pas plutôt une inauguration ? Ou alors, leur enterrement ? Peut-être la remise d’une quelconque décoration ? Mais que vient faire là un baptême ? 
Le Jour du grand jour, impromptu nuptial et turlututu funèbre, c’est une suite de cérémonies où les interprètes ne jouent que les scènes qui émaillent toute vie. »
Jean-François Picaut, lestroiscoups.fr