Le Vivier des noms

Valère Novarina

Durée 2h25
Tarif B
Plein 40.- / 30.- | Réduit 35.- / 25.- | Mini 15.-
Pass Forum 15.- | Pass Éco 15.-

ll était une fois un ancien conte japonais qui aurait inspiré Rabelais : c’est le point de départ des cinquante-deux courtes scènes qui constituent cette nouvelle création. Mais à la source de cette entêtante fête du verbe, on trouve aussi Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, L’Impromptu de Versailles de Molière, ou le clown Grock. Ici, comme toujours, mais de façon encore plus acérée, Valère Novarina explore la part des mots qui nous asservit et celle qui nous délivre.

Une entêtante fête du verbe

Logaèdre, nom masculin: désigne un morceau de langage qui n’existe que dans un espace, par exemple sur une page ou dans une bouche. Logolithe, nom masculin : signifie qu’un mot peut être aussi solide qu’une pierre. Anthropoglyphes, nom masculin: signes humains de nature graphique, par exemple une lettre ou une peinture. Logomachine,
nom féminin: l’autre nom de Valère Novarina. Depuis 1984, l’auteur le plus culte du théâtre contemporain invente un langage qui n’appartient qu’à lui, et qui semble venir à la fois du fin fond des âges, d’un futur lointain et d’un mystérieux aujourd’hui. Voir une pièce de Novarina revient à voyager dans un pays dont on comprendrait tout sans rien en savoir. Une expérience unique.

Il était une fois un ancien conte japonais qui aurait inspiré Rabelais: c’est le point de départ des cinquante-deux courtes scènes qui constituent cette nouvelle création. Mais à la source de cette entêtante fête du verbe, on trouve aussi Le Songe d’une nuit d’été de Shakespeare, L’Impromptu de Versailles de Molière, ou le clown Grock. Initiée dans le cadre prestigieux du Festival d’Avignon, la cérémonie offrira de puissantes trouvailles. Ici, comme toujours, mais de façon encore plus acérée, Valère Novarina explore la part
des mots qui nous asservit et celle qui nous délivre. Le langage est une épée à double tranchant: il peut placer l’être humain au coeur de lui-même, il peut aussi le pousser hors de lui, jusqu’à n’être plus personne. Inlassablement, Novarina met le langage à vif et nous l’offre pour mieux nous libérer de son empire. Béni soit-il.

Texte, mise en scène et peintures Valère Novarina
Avec Julie Kpéré, Manuel Le Lièvre, Dominique Parent, Claire Sermonne, Agnès Sourdillon, Nicolas Struve, René Turquois, Valérie Vinci
Musicien Christian Paccoud
Collaboration artistique Céline Schaeffer
Scénographie Philippe Marioge
Musique Christian Paccoud
Lumières Joël Hourbeigt
Régie générale Richard Pierre
Production, diffusion Séverine Péan – PLATÔ
Costumes Karine Vintache
Maquillage Carole Anquetil
Dramaturgie Roséliane Goldstein et Adélaïde Pralon
Régie plateau Elie Hourbeigt
Régie lumières Léo Thévenon
Réalisation des accessoires Jean-Paul Dewynter
Assistante Sidonie Han

Production déléguée L’Union des contraires
Coproduction Festival d’Avignon, CDN de Montluçon (en cours)
Avec le soutien de Ministère de la Culture et de la Communication et de la SPEDIDAM